25 février 2009
X- SOLITUDE
C’est de cette chambre aux murs cloisonnés
Que provient ce sentiment d’être emprisonné.
Un boudoir de folie sous le ciel bleu du paradis,
Coin de pénombre qui susurre des mots amis.
Ici, loin de ma patrie, mon amour,
Un poids semble peser sur mon cœur
Telle une entrave à mon humeur.
Un donjon isolé, une imprenable tour,
Qui, en despote, s’est dressée sur mon âme ;
Visage horrible, source de frayeur
Qui doucement me berce et me leurre,
Dissimulant derrière elle une tranchante lame.
Ô Douce fille de l’obscur
Qui me fait perdre la raison !
A toi, toujours fidèle et sûre,
Mon aimée, ma tendre, je serais ta maison.
Ô solitude ! Ô ma sœur
Je m’en vais recueillir tes fleurs
Je t’en prie, laisse-moi ! Va-t-en et meurs !
Scaevola
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